Rendez-Vous Galant [ PV ]

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Louise s'approchait à pas feutré, sa robe de soie pourpre trainant derrière elle. Ses cheveux au boucles blondes descendait en cascade sur ses épaules dénudées. Un sourire radieux illuminait son visage d'Ange. Tenant sa robe à deux mains, laissant dépassaer ses petites chaussures écrus, elle continuait à approcher dans le dédales de haies. elle vit une fontaine entourée de jolies fleurs de toutes les couleurs, le bosquet n'était ni trop grand, ni trop petit, le fontaine éclatait un flot d'eau bleu splendide. Un soupir de contentement sortit des lèvres rosés et douce de Louise. Son regard pétillait de bonheur. Elle s'assit sur la fntaine prenant bien soin de ne pas froisser sa jolie robe poupre. Celle-ci descendait jusqu'au pieds, ne laissant apparaître que ses chaussures écrus. Un petit noeud rose était dans son décolleté, la robe lui donnait une taille de guêpe et partait en traine à partir de ses hanches. Ses yeux bleus cherchait quelque chose enfin plutôt quelqu'un. Sa main blanche touchait l'eau, elle jouait avec. Ses lèvres rosées s'ouvrirent doucement et un son mélodieux sortit. La musique s'éleva, elle sentait le bonheur emplire son coeur. elle conitnuait à chanter, sa main caressant l'eau, ses yeux s'était fermé. Le vent caressait son visage et faisait danser ses boucles blondes contre son dos. Elle attendait son amour, celui avec qui elle voulait partager le reste de sa vie. D'un coup ses yeux s'ouvrient et sa voix s'arrêta, elle avait entendu un bruit, elle parcouru les alentours et aperçut un bout d'étoffes apparaître....

Co-Admin Ch'tarbé ! Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 28/05/2007

Et voilà, c'était le jour. Il avait fait parvenir à Louise un billet. Il n'était arrivé à Paris qu'hier, dans l'après-midi. Il avait tenu son arrivée secrète pour laisser Louise dans l'insouciance. Il l'avait attendue, elle était arrivée, le visage resplendissant de bonheur. Ses cheveux blonds vaporeux laissés libres, étaient caressés par la brise légère, elle s'était assise sur la margelle de la fontaine et avait trempé ses doigts longs et fins dans l'eau claire. Sa bouche s'ouvrit, laissa une douce mélodie envahir l'atmosphère de sa pureté. Ses délicates paupières se refermèrent sur ses doux yeux bleus, comme si l'intensité du chant ne permettait pas de garder les yeux ouverts. Louis-Etienne était captivé, mais il fit cependant un geste, qui arrêta le chant de Louise. Il s'avança, derrière elle et posa ses mains sur les yeux de Louise.

"Qui est-ce ?" fit-il en imitant une grosse voix.

Il savait qu'elle savait que c'était lui, il savait qu'elle allait lui donner la réponse en riant, qu'il la lâcherait, qu'elle se retournerait et qu'elle plongerait dans ses bras ouverts. Il sentirait enfin sa tête posée contre sa poitrine et pourra enfin déposer un doux baiser parmis ses boucles blondes. Combien de temps attendait-ils cela ? Ils ne s'étaient vus depuis presque un an. Le coeur de Louis-Etienne cognait comme un fou contre sa poitrine. Il avait si peur qu'elle ne le rejette ...

Louise entendit le gravillons, quelqu'un approchait, IL approchait. Celui qui l'avait tant manqué. Celui sans qui la vie n'avait plus de gout. Sans qui la nuit était sombre, sans qui elle était perdu.IL mit ses mains devant ses yeux. Enfin, elle ne sentait plus le trou béant dans sa poitrine, c'était comme çi l'an passé sans LUI n'avait jamais vraiment existé, comme çi ce jour n'était qu'un rêve. A présent les murmures insolent de son coeur n'était qu'un doux murmure d'amour. A présent les durs moment de la vie à douter, n'était qu'un soupir d'une seconde. A présent les longues nuits blanches n'était qu'un rêve étrangement merveilleux. A présent, rien n'était plus pareil. Parceque à présent, IL était là.
C'était ce matin, alors qu'elle se coiffait, on lui avait fait parvenir un billet. Elle l'avait relu 3 fois avant de se persuader que ce n'était pas un rêve. Alors, lorsqu'elle fut seule, elle avait serré le billet contre son coeur et avait éclaté en sanglots, ceux-ci était d'abord gros et emplissait sa poitrine de secousses interminables puis il était devenu plus lent, moins rapide, plus petit jusqu'a ne devenir que des larmes mouillant le papier. Rien ne lui avait semblé plus beau. Ses larmes s'était transformé en un sourire parfait et elle s'était activé à se préparer pour le rendez-vous. Restant des heures devant sa coiffeuse accompagné de sa servante, elle avait cherché mille et une coiffure pour se mettre en valeur, avait fait venir un maquilleur et avait mis 1H30 pour choisir la bonne robe. Après des heures de pomponnage, elle en eut assez et finit par se dire que rien ne lui allait. Et puis, elle s'était rapellée pourquoi IL était tombé amoureux d'elle, pourquoi IL l'aimait peut-être encore. Pour sa simplicité, parcequ'elle était naturel et pas superficiel. Parcequ'elle ne se fardait pas, ne touchait pas à ses boucles blondes qu'IL aimait tant. Alors, contre toute attente, elle n'avait rien changé, laissant sa peau blanche, blanche. Ses cheveux détaché et mettant une robe, une qu'elle savait qu'IL aimait particulièrement. Toute son angoisse s'était dissipé. Et elle était venue.
Les mains toujours devant ses yeux, un rire doux et cristallin sortit de sa bouche. Un rire d'enfant, un rire de joie, un rire unique. Elle se retourna et se retrouv face à LUI, IL n'avait pas changé, IL était toujours pareil. Ses bras étaient noués derrière le cou de la jeune femme, leur corps se touchait. Elle LE regardait comme si c'était la première fois qu'elle LE voyait. Sa main blanche éffleura ses lèvres, le contour de son visage, ses yeux marron qui pétillait. Et puis, elle s'approcha de LUI, L'enlaçant avec fougue, leurs bouches n'étaient plus qu'a quelques centimètres. Leurs fronts se touchaient. Louise s'approcha encore, ferma les yeux et L'embrassa. UN merveilleux et long baiser. Lorsqu'ils se séparèrent enfin, elle se blottit dans ses bras et LUI murmura :
" Je T'aime. "

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Comme il l'avait prévu, elle ria de son petit rire flûté et à ce moment là, il sut que la vie ne valait la peine d'être vécue sans ce rire qui comble votre vie à l'instant même où il franchit vos tympans. Elle se retourna, elle non plus n'avait pas changé. Toujours ses boucles scintillantes encadrant son visage angélique à la peau naturellement écru. Ses yeux bleus luisaient de bonheur et sa bouche s'étirait en un sourire divin. Toujours sa taille fine soulignée par sa robe blanche. Et enfin .. Toujours cette simplicité qu'il aimait tant. Sans artifices. Beauté nue, sans tricheries. Elle pressa son corps frêle contre le sien, fort et rassurant. Louis-Etienne cru qu'un soupir de soulagement et de contentement franchissait sa poitrine. Il semblait qu'elle le regardait comme si ses yeux le découvrait pour la première fois. Elle éleva sa main menue pour apprécier encore la présence de Louis-Etienne, présence qu'elle semblait avoir recherché depuis longtemps. Elle approcha encore, et l'embrassa. S'en était presque trop pour le coeur du pauvre Louis. Trop de temps séparés. Trop d'amour. Lui dont la vie avait été si malheureuse, il pouvait enfin gouter au bonheur d'aimer et d'être aimé. Il eut l'impression que rien de plus beau ne pouvait lui arriver. Elle se blotissa contre lui. Il avait enfin son petit corps entre ses bras, recherchant son affection, il avait enfin le loisir de la bercer doucement en lui baisant les cheveux. Lorsqu'elle murmura la phrase magique de tous les amoureux, il souria. Que répondre à cette phrase ? Alors il fit comme tous les autres, ceux pris au piège car il ne l'ont pas dit assez vite :

"Moi aussi, Louise.
Je T'aime."

Louise se blottit encore plus près, elle entendait son coeur battre. Elle sentait son odeur sucré et agréable. Elle ferma les yeux. Le souffle du jeune homme se répercuta sur sa tête, sa douce haleine, il était la perfection. Elle leva la tête, ses yeux bleu le fixant.

"Promet-moi de ne plus me quitter, plus jamais, je ne le supporterai pas..."

Louise le savait, même si sa folie n'avait été que passagère, elle aurai pu la tuer. Jamais elle ne voulait avoir de nouveau mal, sentir encore ce trou dans sa poitrine, ce trou qui chaque fois qu'elle prononçait son nom d'aggrandissait un peu plus. Elle s'était éloigné de tous ceux qu'elle aimait, même son père... Ses yeux bleus le fixait toujours, attendant la réponse avec impatience, comme si sa vie en dépendait.

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La question tant redoutée arriva. Louis-Etienne savait qu'elle la poserait un jour mais il fut pris au dépourvu par cette promptitude. Elle avait plongé ses grands yeux bleus dans les siens, attendant sa réponse comme s'il devait s'en suivre vie ou mort. Il était pris au piège. Comment le lui dire ? Comment lui expliquer à elle, si fragile, qu'il serait parfois des mois sans pouvoir caresser sa peau ? Cela lui semblait impossible. Il la détacha de lui pour pouvoir mieux lui parler.

"Je ne vous quitterais jamais Louise. Du moins mon esprit ne vous quittera jamais. Mais mon corps devra se détacher de vous durant parfois plusieurs mois de suite. Pour assurer mon avenir - ou notre avenir si vous le voulez -, marmona-t-il dans le plus inaudible des mumures, j'ai accepté un travail stable mais qui requiert que je vous quitte à certaines périodes. Je me suis engagé dans la marine, Louise. Mais avant de me rouer de coups de vos deux mains blanches, il me faut me justifier."

Il prit dans ses mains celles de Louise et s'agenouilla, le coeur battant la chamade.

"Si je vous ai envoyé ce billet, c'est que mon but était bien précis. Et si je me suis engagé dans la marine, c'est autant pour moi que pour vous, si ce n'est même plus.
Ainsi je vous demande, ma chère Louise, si vous consentez à devenir ma femme."

Louise fut pris au dépouvu, alors qu'elle s'attendait à ce qu'il la prenne dans ses bras et lui murmure un Oui, il lui expliqua, elle fut d'abord surprise puis un sentiment bizarre la submergea. Il s'agenouilla et lui demanda sa main, elle fut encore plus surprise. Les mots ne sortaient pas de sa bouche et un long silence s'installa entre eux.
" Je... Oui. Oui. Mille fois Oui. Je veux être votre femme."
Louise se serra contre lui. Mais au fond d'elle, quelque chose l'a chagrinai. Elle ne voulait pas qu'il parte. Pas encore. Il pourrait mourrir encore et ça, elle ne le supporterai pas. Seule elle savait qu'il n'avait pas besoin d'argent, que son père pouvait lui en procurer. Comment lui expliquer. Comment lui dire la vérité, car il le faudrait. Il faudrait lui dire même si cela serai dur. Louise l'embrassa dans le cou. Puis, elle se décolla doucement et prit son visage entre ses mains douce, elle l'embrassa sur la bouche, en y mettant tout l'amour qu'elle pouvait, elle voulait y mettre toute les paroles qu'elle ne pouvait dire, ce qu'elle éprouvait, qu'elle ne voulait pas qu'il parte...

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Malgré la réponse positive de la jeune femme, ce qui aurait dû le rendre fous de joie, Louis-Etienne sentit le trouble de sa tendre amie. Et il en connaissait la raison. Il la berça doucement, cherchant à la rassurer.

"- Ma chère, je sais que la séparation sera dure autant pour vous que pour moi, mais imaginez si nous ne nous quittions plus. Dans nos vieux jours, nous ne nous supporterons plus et chercheront à nous empoisonner l'un l'autre. Alors que cette distance donnera vigueur à notre amour ! Songez Louise, à nos retrouvailles ! Quelle fête cela sera à chacun de mes retours !
Il y a un proverbe disant : "La distance est à l'amour ce que le vent est au feu. Il éteint les petits et attise les grands."
De mon côté, je suis persuadé que cet amour est grand et qu'il mérite de grandir.
Pensez à cela Louise avant de me donner votre réponse définitive. Je ne veux en aucun cas vous voir malheureuse par ma faute. Mais ne vous hâtez pas, j'attendrais le temps qu'il faudra si vous voulez un jour partager ma vie."

Il se tut et déposa un nouveau baiser dans les boucles de Louise.

Dans ses bras, la jeune femme ne sentait plus rien Dans ses bras, elle aurait pu vivre une éternité. Alors comment ? Comment pourrait-elle se séparer de Lui, pendant des mois peut-être des années ?! Comment pourrait-elle vivre tranquillement tandis que son bien-aimé risquait d'être tuer à n'importe quel moment ? Pour le perdre une deuxième fois mais à jamais ? Pourtant Louise savait pertinemment qu'il avait raison... Mais de croire à cette vérité la faisait trop souffrir. Elle se décolla lentement de son aimé, desserant son étreinte, les bras toujours posé sur ses épaules.

" Je ne veux pas attendre Mr de Maisondieu. Je vous veux à moi et rien qu'a moi dans les plus bref délai. Je vous aimes tellement Louis. "

Tentant de ne plus y penser, elle avait dit cette phrase avec fougue et malice, un petit sourire au coin des lèvres. Elle l'embrassa encore, enroulant ses cheveux bruns dans ses doigts. Elle se décolla doucement de son chére et tendre ami, caressant son visage de ses mains douces.

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Elle se décolla de son corps et cela fit à Louis-Etienne l'effet de s'arracher une partie de son corps. Elle le tint par les épaules, le regarda et lui dit enfin sa réponse définitive. Le visage du jeune homme s'illumina et un sourire ravi et doux vit flâner sur ses lèvres. Elle l'embrassa encore et encore, les mains de la jeune femme se mêlant aux cheveux bruns du jeune homme. Celle de Louis-Etienne étaient posé dans la nuque de Louise et il tenait délicatement sa tête entre ses deux mains comme s'il n'avait jamais voulu la perdre. Après ce langoureux baiser qui démontrait avec justesse l'intensité des sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, Louis-Etienne colla son front contre le sien, leurs visages intensément proches et chuchota :

"-Indiquez-moi l'endroit où je puis trouver Monsieur votre père, je ne veut plus attendre."

Louise fut prise d'une gêne immense lorsqu'il l'interrogea. Elle se décolla rapidement et rougit. Voulant se ressaisir, elle fit mine de rien. La jeune femme lui prit les mains, caressant celles de son amant avec ses pouces. Elle lui répondit calmement, un sourire au coin des lèvre, tentant d'être malicieuse et d'énoncer sa phrase normalement :
" Est-ce vraiment utile ? Ne pouvons nous pas nous mariez en secret ? Comme notre bon Roi ? "
La jeune femme l'avait embrassé fougueusement et rapidement sur ces dernières paroles. Louis-Etienne ne devait absolument pas savoir qui était son père, c'était pour le bien de tout un royaume. Etant consciente de cela mais souffrant tout de même, elle se résolu à lui mentir mais elle savait qu'il fallait gagner du temps, juste pour expliquer la situation à son père et en convenir avec Lui.

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Le malaise de la jeune femme ne passa pas inaperçu et Louis-Etienne comprit qu'il y avait un problème. Un secret qu'elle ne voulait révéler. Il sentit très vite la brise fraîche sur sa poitrine plutôt que la tête de sa bien-aimée qui lui réchauffait le coeur. Elle tenta de ne faire comme de rien mais malheureusement pour la jeune fille, elle était beaucoup plus douée en chant qu'en théâtre et son trouble rendait la phrase fausse. Louis-Etienne lui lança un regard étonné. Elle l'embrassa fougueusement mais cela ne fit pas disparaître les soupçons du jeune homme. Il alla s'assoir sur la margelle d'une fontaine et soupira doucement en regardant Louise, un sourire doux et rassurant posé sur ses lèvres.

"- Ma douce .. Je vous sens nerveuse. Pourquoi garder le secret alors que nous pouvons faire partager à nos proches notre bonheur ? Y aurait-il quelque problème ?"

Il la regardait avec inquiétude. Il avait tant peur d'avoir commis une erreur en abordant ce sujet ! Il imagina les choses les plus horribles possibles : son père était un criminel, ou un exilé et même pire : peut-être mort. Le pauvre jeune homme se rongeait les sangs car il ne voulait point causer souffrances à sa tendre amie, ne l'ayant que trop malmenée.

Louise le regarda et sourit, comme si de rien n'était Pourtant au fond d'elle, son sang bouillait, son coeur battait à tout rompre et son cerveau tournait à plein régime. Devrait-elle le mettre dans la confidence ? Faudrait-il qu'elle lui mente ? Cette idée la révulsa pourtant il faudrait peut-être qu'elle s'y résoude. C'était si dur à avouer ! Et puis ils étaient deux dans l'affaire ! Pourquoi était-elle la seule à en assumer toute les conséquences ? Pourquoi ne l'avait-il pas dit ? Non, c'était mieux comme sa, elle n'aurait pas aimé être une 'princesse', elle qui était si simple et si douce n'aurait pu vivre entouré de courtisan ne cherchant que sa fortune. Mais cette situation était si dur... Pourtant il savait que ce jour arriverait ! Alors pourquoi ?! Elle ne décolérait pas pourtant, après avoir bien réfléchie, elle décida de tout dire. Après tout, c'était l'homme qu'elle aimait et qu'elle voulait épouser, elle ne devait rien lui cacher...
Prenant une grande inspiration, lle dévoila son secret...
" Je... Ecoute, j'ai quelques chose à te dire à propos de mon père - voyant que Louis-Etienne allait la couper, elle reprit - s'il te plait, laisse-moi finir. Mon père est... spéciale. Mon père est... Louis XIV. - Elle baissa les yeux tristement - Je suis sa fille illégitime. - Elle releva la tête brusquement, le fixant avec intensité - Mais ne dis rien, personne n'est au courant, c'est un secret qui doit le rester ! Je t'en supplie. Je sais que j'aurais du te prévenir avant mais c'était trop dur... Je suis si désolé... Je..."
Louise laissa sa phrase en suspend et baissa une fois encore la tête. Elle se sentait tellement coupable... D'un coup la peur prit une place énorme dans son coeur et une larme dégoulina le long de sa joue et tomba sur sa robe, l'obscursissant à son contact.
Et si Louis-Etienne ne voulait plus d'elle ?

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Le jeune homme resta .. estomaqué. C'est le mot. Il regarda Louise sans pouvoir saisir le sens des mots qu'elle venait de prononcer. Puis tout s'éclaira. Louise, fille du Roi ! Il allait épouser une princesse ! Un sourire illumina le beau visage de Louis-Etienne. Ses yeux brillaient de bonheur. Dieu, il allait épouser une princesse ! Enfin, si le Roi le voulait ! Une autre coïncidence vint réjouir le jeune homme. Il allait épouser une princesse bien sûr mais en plus, il allait épouser sa .. cousine ! Il se jetta dans les bras de Louise et l'embrassa ardemment.

"- Ma douce ! Mais c'est merveilleux ! Louise, que je suis heureux ! Pourquoi baisser la tête ! Relevez-la au nom de Dieu ! La providence vous a gâtée !"

Puis, il ajouta un peu plus bas et un peu plus sérieusement sans que le sourire n'aie quitté ses lèvres :

"- Et moi aussi, indirectement. Il faut que je vous avoue quelque chose, moi aussi. Nous sommes cousins. De plusieurs générations, mais cousins. Les historiens du Roi - Il baissa la voix jusqu'à chuchoter - ou derai-je plutôt dire de Monsieur votre Père sont formels. Le grand-père du Roi, Henri IV tomba sous le charme de Gabrielle d'Estrée, l'arrière grand-mère de ma mère ..."

Il adressa un sourire ravi à Louise avant de la serrer sur son coeur. Puis, impatient et exité, il prit la main de Louise.

"- Je vais de ce pas voir le Roi. Je ne puis attendre, Louise !"

Il prit la direction du chateau, Louise à son bras.

Louise fut surprise par cette déclaration. Elle n'eut pas le temps de souffler que déjà, elle se trouvait devant le cabinet, la grande porte faisait face au couple, le chêne formant des entrelacs splendides. Louise devança son amoureux et frappa à la porte. C'est un valet qui ouvrit, et laissa entrer le couple dans la pièce. Une grande pièce d'or et de broderie dont le faste n'avait dégal sur terre. Louise en avait oublié tout les magnifiques choses se trouvant dans la pièce. Elle fut une fois de pus émerveillé. Puis elle se tourna vers L-E et lui souriat. Le valet montra l'endoirt où il devait aller et le couple se précipita. Le Roi avait le dos tourné et paraissait soucieux, il se tourna vivement et fit face au couple.
Louise prit la parole.
" Père, ne vous inquiètez pas, Louis-Etienne est au courant mais... "
Elle laissa sa phrase en suspend, esperant que Louis-Etienne la finirait...

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Comme l'avait espéré Louise, Louis-Etienne, il termina la phrase, le coeur battant à tout rompre.

"- .. j'ai une faveur à vous demander."

Il baissa la tête.

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J'étais en train de penser au peuple qui se soulevait et au moyen de calmer les quelques émeutes lorsque - ô surprise -, ma chère Louise fit irruption dans le cabinet, suivie de ce cher Louis-Etienne de Maison-Dieu. Je ne pus ouvrir la bouche que ma fille prit la parole. Je m'apprêttai à la sermoner quand l'intervention de Louis-Etienne titilla ma malice. J'oubliai l'étiquette et souria à Louis-Etienne, sachant de quoi il allait me parler. J'avais bien vu lorsqu'il était allé chercher sa soeur à quel point ils étaient épris l'un de l'autre et j'avais vu Louise pleurer car elle l'avait cru mort.

"- Venez, Louis-Etienne. Si Mademoiselle de Maisonblanche nous ferait le plaisir de se soustraire à notre entretien, cela me ferait grande joie."

J'allai encore m'attirer ses foudres mais j'aimais voir son petit visage aux traits froncés et ses boucles blondes s'agiter furieusement autour de sa tête.

[je change pas de compte, du prout]

Louise écouta sans un mot. A la demande de son père, si bien formulé soit elle, son visage marquait sa colère, elle n'aimait pas être rejeté ainsi. Préférant ne pas faire de scandale en voyant le regard appuyé de son amant, elle l'embrassa furtivement et sortit par la porte par laquelle elle était rentré. Elle s'affala sur un divan, sa tête partant en arrière, la journée avait été riche en émotion, et la fatigue mettait un point d'honneur a surpassé le stress et l'anxiosité. Ses petits souliers écrus dépassait de sa robe et elle s'amusait à les frotter les uns contre les autres.
Un rayon du soleil filtrait dans la pièce faisant ressortir les jolies boucles blondes de Louise. Elle regarda sa main, sans alliance, ni bague de fiançaille... C'était seulement la seule chose qu'elle regrettait mais les situation peu commune : elle avait l'habitude. Elle parcoura la pièce de ses grands yeux, entendant de simples murmures derrière la porte de chêne. Ses yeux se fermèrent lentement, cédant à la fatigue, la porte qui s'ouvrira la réveillerai sûrement...

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[bouarf ... je passe la disctut']

Après une longue discussion où le Roi avait mis les nerfs de Louis-Etienne à bout, le jeune homme sortit brusquement, ses yeux bruns luisants de bonheur et la mine absolument réjouie. Louise s'était endormie un peu plus loin, Louis-Etienne alla jusqu'à elle, s'accroupit et réveilla doucement sa bien-aimée par une caresse douce sur sa joue blanche et sans aucune trace de fard. Il affichait un immense sourire. Son coeur allait exploser de joie ! J'avais il n'avait connu une telle félicité ! Durant son entretien avec le Roi, le teint du jeune homme avait balancé sans cesse entre le blanc et le rouge. C'était à peine s'il y croyait ! Il allait épouser Louise de Maisonblanche, fille de Louis Le Grand ! Il la regarda s'éveiller. Qu'elle était belle avec son visage angélique et ses boucles qui semblaient faites d'or fin !

Louise se réveilla doucement, ouvrant un oeil à la fois. L'espace d'un insant, elle fixa les teintures rouges en face d'elle et se demanda où elle se trouvait. Puis, brusquement, elle se rappela et tourna la tête vers Louis-Etienne, une lueur anxieuse au fond de l'oeil. Elle vit son grands sourire laissant découvrir ses dents immaculés, son visage parfait qui semblait heureux. Doucement, parfaitement, son visage entouré de boucles blondes s'illumina. Un large sourire fendit son visage et ses yeux vleu brillèrent de bonheur et d'éclat. Elle se jeta au cou de son aimé et l'embrassa fougueusement. Ensuite, elle se détacha de Lui, souriant toujours, et elle vit son père au loin. Elle le regarda, ce grands homme, et elle prononça ses mots sans bruits defaçon à se qu'il lise juste sur ses lèvres :
" Merci. "
Elle embrassa une nouvelle fois Louis-Etienne et l'enlaça.

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Les lèvres de Louise contre les sienne lui procura un bonheur fou. Quelle joie de savoir qu'elle lui était promise ! Quelle joie de voir les yeux bleus de Louise luir de bonheur ! Quelle joie de la voir si heureuse ! Elle l'embrassa fougueusement, Louis-Etienne profita jusqu'à la dernière seconde de cet instant où plus rien n'avait d'importance, où leurs coeurs battaient à l'unisson, où leurs désirs étaient mêlés .. La main de Louis-Etienne se plaça dans la nuque de Louise. Elle se détacha de lui, au grand regret du jeune homme. Mais après tout, peut-être valait mieux attendre. Déjà les courtisants les regardaient étrangement. Ils avaient sans doute oublié que les mariés ne s'embrassaient qu'au mariage. Pas avant. Les lèvres de Louise murmurèrent quelque chose dont le jeune homme ne put saisir le sens au Roi, qui était dans l'encadrure de l'immense porte. Louis-Etienne n'eut pas le temps de contempler plus que cela son beau-père : il fut à nouveau assaillé par la joie et le bonheur de Louise. Lorsque leurs effusions se firent plus calmes, le jeune homme prit entre ses mains vigoureuses la nuque fragile de sa promise et caressa sa peau avec ses pouces. Il appuya doucement son front contre le sien. Il sentait le souffle de Louise sur sa poitrine. Il souria.

"- Louise, il m'est cruel de vous abandonner maintenant mais j'ai tant à faire ! Nous serons unis dans quatre jours. Je vous quitte pour m'atteler aux tâches d'organisation. je veux que ce jour soit parfait. Il sera pour vous, pour moi, pour nous, le plus beau de tous."

Leurs visages se rapprochèrent, comme s'ils allaient à nouveau s'embrasser, mais Louis-Etienne se retira et partit aussi vite qu'il le put, résistant à la folle tentation de se retourner et de rester avec Louise. Ses talons claquaient rapidement sur le sol, sa chemise blanche bouffait au rythme de ses grandes enjambées.

Leurs front furent collés. Puis, alors qu'elle ne s'y attendait pas, une nouvelle l'assoma. Il allait partir. Ils seraient séparés. D'un coup, son coeur s'emballa, elle fut tétanisé de peur, de souffrance. C'était comme çi on lui arrachait un bout d'elle. Il partait. Il l'a laissait là. Elle ne savait que faire, si elle devait partir ou rester, si elle devait s'en aller. Elle resta une bonne minute, son cerveau tounrant à plein régime, ces yeux bleus dans le vide. Puis, comme si rien ne s'était passé, elle souffla un coup et se leva. Devant les autres personnes qui parlait, surement à son sujet d'ailleurs mais peu lui importait. La tête droite, les mains sur le bas-ventre, la robe trainant derrière elle, son regarde impassible, ses souliers écru claquant contre le parquet, elle sortit de la salle sans un regarde ailleurs qu'en face d'elle. La lumière éclairait son visage, de toute façon, elle devrait s'habituer à le savoir parti. En attendant, elle devait penser à sa robe. A cette pensée, un sourire illumina ses lèvres rosées.