jour de marché

Aujourd’hui était le jour du marché à Paris, et Vito lui travaillait toujours, livrant les oranges et autre fruits à cotés des étalages non loin d’un marchand de poisson pas toujours frais d’ailleurs. Il voulu se promenait dans le marché afin de voir s’il était aussi beau que celui de son pays, mais son statut lui revint alors très vite en tête, il était un vilain dorénavant. Les gens allaient et venaient le long de la rue et Vito avait parfois bien du mal à se frayait un passage sans trop bousculer les gens. Cependant il finit par se heurter à une personne tellement la population était dense, il se trouve qu’il avait heurté une jeune damoiselle et se sentant terriblement coupable, il lui présenta ses excuses, mais ne sachant pas parler le français correctement il ne pouvait que mimer ce qu’il voulait dire. La personne qu’il l’avait embauchait d’ailleurs pensait que Vito était muet, mais en réalité il ne connaissait que sa langue natale et le latin. Il aida alors la jeune femme à se relevait, elle était belle certes mais il ne la connaissait pas, comment aurait-il put d’ailleurs il était le seul membre encore vivant de sa famille et il était trop petit à se moment là pour avoir une vision net des personnes qu’il avait connu par le passé, reprenant sa caisse de fruit il reparti précipitamment vers son lieu de livraison.

Elle déambulait dans ces ruelles, dorénavant connues aussi bien que les jardins de Versailles. Talhi s'ennuyait et aurait pu refaire le parcours jusqu'au château les yeux fermés. S'il n'y avait pas eu tout ce monde bien sûr...Laissant son regard papilloner vers les étales des marchands, elle plongea de nouveau dans ses pensées, elle se trouvait mélancolique ces derniers temps, trop de souvenirs, trop de moments inoubliables. Elle n'arrivait plus à vivre avec. Et puis, de récents évènements l'avait poussé à s'interroger, les révélations de Yann étaient pour le moins...compromettantes. Sa vie était en danger, et du coup celle d'Angélique aussi, puisque l'amour rend aveugle et que Talhi savait pertinement qu'elle ne quitterait pas son beau Capitaine, fusse t-elle en danger de mort. Quelle têtue celle là!
Par sa faute, Talhi ne cessait de s'angoisser chaque jour pour son amie, se réveillant parfois en sursaut la nuit, tremblante et seule.
Un choc soudain lui fit perdre l'équilibre et la jeune femme se retrouva par terre avant qu'elle n'est pu comprendre le pourquoi du comment. Une main lui fut tendue et elle la prit, celle-ci la tira vigoureusement en avant et Talhi pu ainsi voir le propriétaire de cette main. Il se confondit en excuses avant qu'elle n'est pu dire un mot. La maladresse, elle connaissait et ne lui en voulait pas du tout. La jeune femme allait le lui faire remarquer lorsqu'il ramassa en désordre ses caisses d'oranges et fila à travers la rue.
Talhi cligna des yeux, comme si toute la scène n'eut été qu'un rêve. Haussant les épaules elle se retourna et reprit son chemin, un nouveau visage occupant désormais ses pensées.

Lorsque Vito avait perdu son travail, il avait en même temps perdu son seul espoir de survie, il se refusait pourtant à pleurer, imaginant son père qui lui ordonnait de se conduire comme un homme de la noblesse, de lutter face à l’adversité, cependant cela était très facile sur le point de vue de la théorie. Il reparti alors pour le marché observant les étalages qui n’en finissait pas, il eut néanmoins l’idée de voler pour sa survie en dépit du code des nobles. La tentation fut énorme mais ses mains l’empêchaient de bouger comme si une force supérieure le retenait de commettre un méfait. La misère était grande dans les rues de la capitale française et les criminels s’en prenaient bien souvent aux personnes de son genre, presque frêle, un abandonnait de la société qu’il fallait délester du peu de bien qu’il possédait. Le hasard fit qu’il trouva de nouveau la personne qu’il avait renversé lors d’une livraison, et ne sachant pas quoi faire il décida de faire son maximum pour l’éviter, non pas par méchanceté mais part gêne. Petit à petit et sans le savoir il avançait dangereusement vers la cours des miracles, mais le brusque changement de décors le força à faire demi-tour sur le champ ne pouvant plus à présent esquiver la jeune femme.

Talhi s'était assise sur un banc, une jambe repliée, elle observait avec nonchalance la population. Une pêche à la main, elle mordait dedans sans grande conviction, apréciant simplement son goût plutôt frais. Elle n'était pas aussi bonne que celle des jardins de Versailles...un jour où Talhi n'était qu'insouciance et vulnérabilité, et qu'elle l'avait rencontré. Elle fillette aux grands yeux, lui grand homme dont elle ne savait rien.
La jeune femme se mit à rire seule, avec quelle naïveté c'était-elle adressée à lui? Quelle imbécile!
Il revit plusieurs fois l'homme qui l'avait fait tombé, mais celui-ci semblait vouloir s'éloigner d'elle, comme si sa présence le dérangeait.
Talhi haussa les épaules, et reprit une bouchée de son fruit. Elle n'attendait rien ni personne. La solitude était devenue un état insupportable à la jeune femme. Elle sortait donc le plus souvent, au marché et tous les endroits les plus fréquentés. Le monde qui grouillait autour d'elle l'enchantait, elle avait besoin de ces rires, pour oublier ses larmes, de ces sourires pour oublier son chagrin.

La situation n’avait guère changé depuis, le sicilien tentait toujours de fuir la jeune femme, remplie de honte de son acte de l’avoir fait tomber. Et réalité il craignait de se faire emprisonnait et de ne point pouvoir se défendre ne sachant nullement parler français, néanmoins la jeune femme ne semblait pas être préoccupait par lui à croire qu’elle l’avait oublié chose que Vito espérait au fond de lui-même. Elle n’avait pas l’air d’être bien méchante, mais les femmes sont des reflets de méduse, des femmes bafouées mais au pouvoir si terrifiant connu pour brisé les hommes et rendre leur propre cœur tel le marbre froid à force de tant de méchanceté, face à leur égo elles deviennent finalement leur propre ennemie du moins c’est qu’il avait appris dans son pays, mais il ne savait nullement si la femme française faisait exception quoi qu’il en soit il dut se rendre à l’évidence qu’il se tournait lui-même en dérision à force de vouloir fuir le regarde de la jeune femme, il se décida longuement à avancé vers elle mais d’un pas retenu tellement retenu qu’il fit une chute en se heurtant à un morceau de pavé trop élevé puis se relevant à toute vitesse il couru vers une autre direction. Il n’était pas fier de lui-même son orgueil sicilien en avait pris un coup mais dans sa condition il ne pouvait pas faire grand chose.

La pêche diminuait lentement entre ses mains tandis que Talhi observait avec un intérêt grandissant l'homme qui l'avait bousculé. Qu'essayait-il de faire? Etait-il si géner de son acte qu'il n'osait plus croiser son regard? Riducule...la jeune femme devait se faire des idées. Pourtant il lui semblait qu'il ne souaitait pas l'approcher, l'évitait soigneusement. Talhi allait se relever et partir, autant ne pas importuner ce pauvre jeune homme, mais celui-ci allait à sa rencontre. Enfin c'est ce qu'elle cru, avant qu'il ne chute et ne fasse demi tour au triple galop.
La jeune femme soupira, la vie était parfois bien complexe. Elle se mit à marcher en direction de la haute ville. Quittant le marché pour ne plus avoir à faire culpabiliser le jeune homme.
La matinée se terminait et les gens rentraient chez eux. La foule diminuait et de bonnes odeurs de dîners effleuraient ses narines.

» Louis XIV (remise à jour)