Rencontres

Il fut surpris de voir avec quelle aisance cette mystérieuse demoiselle s'adaptait a des environnement et des situation varié et les chants de ses compagnons ne semblait pas l'avoir géner, bien que leur attitude un peut rustre l'avais quelque peut pertuber, il les avait calmer d'un regard calme et interrogateur. Ces hommes connaissaient bien ce regard qui voulait leur dire qu'ils n'étaient pas a leurs places et ils les avaient repris sans poser de question.
Ceux qu'il avait mit de veille sur le pont commencèrent a faire le tour du bateau préparant la venu de ce qui serai de veille de nuit installant torches et lampions et les allumant au fur et a mesure que le soleil déclinait donnant a ce tableau une allure fantastique et onirique .

Leur danse etait par moment dynamique et par d'autre plus doux et subtil, ils tournaient et tournaient encore ne faisant que s'effleurer puis les marins vinrent se meler a la danse et Raphael siffla.
Il commencèrent une sorte quelque chose qui pouvait etre apparenter a un quadrille et Barbados - le chien qu'il avait sauver lors d'une attaque du port du meme nom et Cabello que lui avait offert la fille du port de Puerto Cabello qui semblait plus qu'admiratif a son égard tout comme le chat d'ailleurs qui avait perdu sa dignité lors d'un combat naval - vinrent se joindre a la fete comme Raphael les avait intégré a l'équipage se qui faisait rire les membres d'équipage qui aprécié la présence de ses animaux a la personnalité si singulière.
Le chat ce mit a battre la mesure sur un montant en bois pendant ce temps le chien dirigeait les danseurs.
cela était surréaliste mais ce mot n'avait pas de sens pour lui ces animaux avait vécu avec des corsaires mélomane dans les caraïbes, il était donc normal qu'ils ai le sens de la fete mais il avit conscience que cela était peut répandu et que peut de gens avait des animaux si . . . particulier disons que les caraïbes avait un effet etrange sur les hommes autant que sur les betes.
Les hommes de veille regardait avec envie la scène et Raphael leur fit signe de les rejoindre cela ne poser plus de probleme ils n'était plus condamner a la pendaison . . . du moins en France.
" Latine " le maitre de voilerie prit la demoiselle par l'épaule Raphael ce dit que son ami a l'oeil unique avait peut-etre perdu la notions de bienscéance mais comme le capitaine l'avais convié a la fete il fit comme si elle aussi avait gagné une solde qui ferai palir les monarques européens.
N'étant plus habituer a l'air froid et sec de l'Europe il se fatigua commenca au bout de quelques temps peut-etre était-ce des heures il l'ignorai.
Il fit faire a la jeune femme une pirouette s'écarta et tenant la damoiselle par la main lui avoua :
" Je crois que je porte le voyage dans les jambes et je suis épuiser voulez vous boire quelque chose je ne pense pas que le rhum des Caraïbes vous plaise à moins que je ne me trompe. "
Le souffle de son invité c'était accéléré et ces yeux brillait avec plus d'éclat que les lumieres qui illuminé la grande frégate

La jeune femme avait perdu toute notion du temps. Les heures qui s'écoulaient semblaient être des secondes et Talhi virevoltait dans l'espace qu'avait formé les matelots, une sorte de piste de danse improvisée. La terre ferme avait rendu ces marins heureux et plein de vigueur, aussi accepta t-elle leur invitation à leurs danses, elle était la seule femme à bord et de ce fait, celle que tous regardaient. Pour une fois Talhi ne regrettait pas sa nature discrète et être la cible de tout les regards n'était pas si...déplaisant.
La nuit tomba, comme les yeux du jour se referment. On alluma des torches qu'on plaça à intervalles réguliers, donnant à l'atmosphère une unité et une intimité palpable.
Elle se retrouva une fois de plus à danser avec le jeune matelot qui la tira doucement à l'écart après une dernier mouvement qui fit tourner la tête de la demoiselle.
Elle s'adossa à un vieux tonneau, ses cheveux, éparts autour d'elle semblaient plus têtus que jamais et les étoiles se reflétaient dans les yeux de la jeune femme. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas abandonnée de toute son âme, oubliant tracas et soucis, les laissant glisser sur elle comme de l'eau sur une vitre.
Une main sur sa poitrine elle sentit son coeur battre à toute vitesse et doucement se réduire. Elle observa le jeune homme à ses côtés, il n'avait pas répondu à sa question muète, ou plutôt l'avait évité, qui était-il vraiment?
En même temps, il était bien loin de savoir tout sur elle alors lui en vouloir était injuste. Reprenant sa respiration elle aquiesça:

- Ma gorge est en feu, toute boisson quelle qu'elle soit sera la bienvenue!

En observant la jeune fille il sourit, la voyant réjoui. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas put s'aluser ainsi et alors qu'elle répondit à sa question il se laissa distraire par c'est yeux qui le ramena vers de vieux souvenir . . . en réalité pas si vieux. Barbados vint le pousser doucement du museau pour lui faire comprendre que lui n'était pas fatiguer : " Va mon vieux Barbados impressionne donc cette jeune femme. "
le chien regarda un instant la jeune femme en question fit le pas espagnol avec les pattes avant reparti puis repartit joyeusement fier de lui.
Il pensa qu'après tout cela la jeune fille aurai de fort doute sur ce qu'il était réellement sur cette frégate et s'il avait fit mine de ne pas avoir entendut ce qu'elle avait dit en montant sur le pont, c'est qu'il préférai la laisser poser la question que de le dire lui-meme, quoique . . .
La reponse de la demoiselle lui avait arracher un sourire :

" Le feu par le feu ? " proposa t-il et il repris aussitot " Non, contrairement a ce que l'on peut croire le rhum des Caraïbes n'est pas très bon . . . évitez toute fois de le faire remarquer aux autres ils n'ont pas la meme opinion que moi sur la question. "
Et voila qu'il ce remettait a parler comme lorsqu'il était dans les Iles. impressionnant de voir quels effets, quelques années dans le " négoce " peuvent avoir sur vous.
Il relevant la tete un peu brutalement pour sortir de cette reverie passagère ce redressa et fit quelque pas vers le pont supèrieur de la démarche si particulière qu'on lui connaissait bien dans les ports qu'il avait cotoyé. Une allure a la fois faussement théatrale et faussement maladroite illustrant son jeu permanent avec les apparence et les aprioris, faisant que Henry Morgan l'apellait " Shakespear des iles " car il le divertissait en caricaturant leur attaques de villes espagnols principalement.
Il enleva le col de son habit de voyage laissant respirer sa gorge et retomber une partie de ses cheveux qu'il avait résolut de ne pas montrer sur le continent car sur le signalement qui avait était fait de lui - lorqsu'il avait échapé a la pendaison - par la couronne francaise mentionnait ces quelques cheveux plus long terminé par des tresses grossière teinte de jaune, rouge, vert, et meme de bleu couleurs obtenu grace a des pigments des indiens et qui était d'une tonalité particulière permettaient de le repérer plus aisaiment .
Il oublia momentanément que ses cheveux l'identifier comme ce corsaire francais au service des anglais, qui était connu pour sa marginalité parmit ses paires et sous le nom de la Rapière, nom venu de son aptitudes particulière a manier l'arme. Il ommis cependant le dévoiler, pensant que la nouvelle n'avait pas fait le tour des ports de France, lorsqu'il dit :

" Je me nomme Raphael charmante amie. " Il lui fit signe de le suivre alors qu'il se dirigaient vers le pont supérieur, tout en la regardant alors qu'il la guidait, attendant ca réponse.

La chaleur qui quelques instants plus tôt avait envahit son corps, se rétractait, et l'air frais du large la fit frissoner. Mais Talhi n'était pas femme à se laisser guider par les températures, elle frotta vigoureusement ses bras. Elle rit lorsque le chien nommé Barbados effectua quelques pas de danse et frappa dans ses mains pour applaudir son exploit.
Les étoiles illuminaient le ciel, comme des centaines de bougies éclairant le chemin de ces âmes vivantes, errantes.
Le jeune homme se présenta alors et Talhi put enfin mettre un nom sur ce visage emprein de la vigeur de l'océan. Elle ne savait rien de lui, ne cotoyant pas les ports assez souvent pour savoir qu'il était recherché.
Mais elle avait bien deviné qu'il ne pouvait être qu'un simple matelot à bord du navire et trouva là l'occasion de le lui démontrer.
S'approchant de lui elle posa doucement son doigt sur le torse du jeune homme et le regarda, à la fois espiègle et curieuse:

- N'oriez-vous pas ommis un détail...Capitaine...

La jeune femme avait trouvé là une façon de lui faire avouer son titre et en même temps de faire taire son prénom. Même si l'on ne parlait que très peu de la jeune femme dont sa Majesté s'était amouraché, trop discrète, trop vaporeuse.
Elle monta les marches menant au pont supérieur et fit glisser ses doigts le long de la barre, inerte en ce moment. Pièce maitresse du navire, qui le gouvernait et le dirigeait selon ses désirs.

Encore une fois il ne put que lui sourire. Son attitude, mélant mystère et simplicité, lui plaisait bien et maintenant qu'elle avait mit le doigt au sens porpre comme figuré sur ce qu'il était il décida de lui parler ouvertement. Il était évidant qu'elle venait d'un milieu humble mais elle manier trop bien le verbe pour quelqu'un qui n'aurai eu aucun contact avec les nobles ou des courtisans ou non.
Il la rejoint et ouvrit une petite trape qu'il avait fait lui meme sur le pont supèrieur et qui en plus de permettre a celui qui est a la barre de ce mettre a l'abri, il permettait de rejoindre sa cabine il sauta a l'interieur puis une fois en bas dit :

" Navré de ne pas vous l'avoir avouer moi meme, mais je craignais que les préjugés ne vous fasse fuir. "
Il remonta un sourire aux lèvres, une bouteille de porto dans une main, une bouteille de Rhum de la Réunion dans l'autre. La remonté de la trape fut un véritable exercice d'équilibriste étant donné que le petit escalier était si abrute qu'il tenait presque de l'echelle.
Il souleva ce qui semblait n'etre que le plancher mais qui dissimuler une petite table qui se dressé par un ingénieux petit système a coté de l'endroit où ce situer la mystèrieuse paysanne, puis il ce placa dèrriere puis lui dit doucement en se penchant en son oreille supposant la réaction qu'elle devrai avoir :

" permettez je vous prie. "
Il tira sur un levier sous la barre parallèle a la colone qui le fixé au sol. trois chaises fortune consituter par les planches du pont supérieur ce formèrent en cercle autour de la barre. Il s'assit sur ce lui qui faisait fasse a la barre et leva les yeux aux cieux et observa un instant le ciel. Selon Donogan le ciel allait etre beau mais meme si ce n'était pas faux celui-ci n'égalait pas celui que l'on peut admirer en mer . . . Non Il devait se reprendre et ce reconcentrer sur ce qui était de cours aujourd'hui. Il rempli trois verres, un de porto et deux de rhum. Il prit un verre de rhum et laissa la demoisselle choisir ce qu'elle voulait.

" Bien vous savez que je suis un Capitaine et que je suis un pirate. En réalité je suis un corsaire au service de l'Angleterre mais peut importe. " il fit une pause. " Vous avez compris cela sans mal et j'ai remarqué que pour votre part vous etes très discrète sur vous meme ce qui est fort naturel evidament. Mais Il est clair que si je ne suis pas pas un honnetes commercant ou un moussaillon, vous de votre coté n'etes point une simple paysanne et vous ne m'avais pas l'air d'etre une courtisane. Alors bien que vous n'etes pas obligé de me tout dévoiler dites moi au moins qui vous etes ou ce que vous guettiez sur les quais ? "

La jeune femme avait vu juste et s'en félicita. Ce qu'elle ne savait pas, par contre, était sa complète identité, un pirate! Voilà qui expliquait bien des choses. Talhi aurait du être effrayé et faire tout pour s'échapper de ce navire, mais ce frisson qui montait en elle n'était pas de peur, mais d'exitation. De nouvelles découvertes enfin, des horizons vers lesquels se tourner.
Elle étudia un peu plus Raphael, sans pour autant paraitre trop indiscrète. Sa chevelure blonde ressemblait à la couleur or des champs de blés, et son visage ne gardait pas vraiment les sequelles de son voyage, elle semblait douce au toucher, bien que le vent l'ait burriné.

- Je porte mon propre jugement sur ce que je vois, et n'ai jamais fait attention aux préjugés. Je pense avoir bien fait jusqu'ici!

Elle lui sourit et prit un verre de porto. Elle agita lentement le liquide ocre et y mouilla ses lèvres, le vin lui fit du bien, sa gorge sèche ennivrée par les senteurs de l'alcool.
Elle écouta en silence le jeune Capitaine et une un sourire en coin lorsqu'il en profita pour dévier sur sa petite personne:

- Je ne vous savez pas pirate, vous êtes donc hautement recherché, disons que je le suis aussi, même si la proportion est minime.

Elle esquissa un deuxième sourire et l'observa regarder le ciel étoilé. Il semblait l'étudier, Talhi ne connaissait pas grand chose aux sciences des astres et à la météorologie, et toute nouvelle chose était la bienvenue, elle qui ne voyait dans cette voûte céleste que le sintillement des étoiles mourrantes.

- D'où venez-vous?

Talhi brûlait de questions, les voyages l'avaient toujours fascinés et la jeune femme ne savait si le Capitaine était natif de Paris, ce à quoi elle ne croyait pas trop.

Le Capitaine du Night Shadow laissa doucement couler le rhum dans ca gorge profitant pleinement de sa saveur si particulière accompagné de cette intense sensation de chaleur qui rebuté tant de gens.
La jeune demoiselle avait esquivé sa question par une nouvelle question, tout en répondant en partie a une de celle qu'il se posé a savoir ce qu'elle guettait. Elle était recherché mais par quoi et pourquoi c'était un mystère.
Il soupira avant de répondre a cette question. Il n'avait pas parlé de cela depuis fort longtemps et peu de gens était au courant ce qui valait mieux pour tout le monde mais il pensa que cette demoiselle pourrai le libéré d'un grand poids il ne savait pourquoi, cela tenait plus de l'espoir que de la réelle conviction.

" C'est une histoire assez complexe et ennuyeuse que celle de mes origines et je vous épargnerai les détails fastidueux. "
Il marqua une pause observa la charmante personne en face de lui. Il doutait terriblement ce genre de confession, si dans la plus par des cas cela ne posait pas de probleme, mais dans son cas cela était presque équivalant de condamnation a mort . . . Mais cette fois-ci cela sera il ce l'était promis, il serai le seul a mourir.

" Ma famille viens du Sud de la France pas trop loin de Toulouse. J'y suis né " il sourit " et y est vécu pendant cinq ans. Mais . . . Disons que ma famille n'était pas aimé pas les rois de France.
Nous avons du partir de France et j'ai vécu la majeur partie de ma vie a Londres pour éviter les . . . envoyés du régent de Louis XIV. Il nous on finalement rattraper et pour réunir ma famille j'ai dut beaucoup voyager. ce faisant je reviens en France pour régler une fois pour toute mes problèmes avec la couronne.
D'ailleurs connaissait vous le nom de celui qui fut le régent, je n'ai pas une grande connaissance de la France. " Il sourit affectueusement sachant que ce qu'il venait de raconté pouvais etre lourd.

Restée debout la jeune femme finit par s'assoir sur une des chaises, et replia une jambe comme elle le faisait souvent était petite. Les récits des passés n'avaient pour Talhi que des avantages, ils ne l'ennuyaient pas du tout. Elle pouvait ainsi mieux comprendre cette part d'obscurité dans le passé de Raphael et du coup, mieux agir en conséquent.
Elle qui n'était jamais allée plus loin que Paris et ces petites bourgades ne pouvait même pas s'imaginer la ville qui avait sité, Toulouse c'était bien ça...elle se rappelait les grandes cartes de géographie que son ami lui avait montré, mais cette matière n'avait jamais été son fort. Talhi lui préférait nettement l'histoire.
Elle fut à la fois surprise et heureuse qu'il veuille bien s'ouvrir à elle, un homme racontant son passé qui plus est à une simple femme est bien différent des autres.
Talhi remonta son genoux et posa sa tête dessus, son visage penché, offert à la lumière de la lune, semblait mélé d'admiration et de tendresse, l'ombre de ses cils se refletaient sur ses paumettes et la jeune femme sourit à la fin du récit de Raphael:

- Alors vous allez repartir?

Talhi n'en avait pas demandé plus, même si la raison de cette mésentente entre la royauté française et la famille du jeune capitaine n'avait pas été évoquée. Son sourire avait disparut, remplaçé par une moue triste et à la fois maline. Elle se leva de nouveau, ne pouvant rester en place. Sa robe effleura ses pieds et elle s'avença jusqu'à la rambarde, s'y accoudant. Dos à Raphael, elle laissa libre court à ses pensées, son regard filant vers l'horizon, là où la mer et le ciel ne font qu'un.