Opéra, invention magnifique du temps... [libre]

[Attention aux nombres de lignes!! 7 minimum!!]

La jeune femme s'était retournée en tendant des sanglots. De doux et tristes sanglots. Et elle s'aperçut que c'était une jeune femme qui pleurait. Elle la rejoignit d'une démarche souple et gracieuse puis s'adressa à la jeune femme:

"Mademoiselle... Que se passe t-il? Vous allez bien?"

Elle se pencha pour voir le visage de la personne à qui elle parlait. Elle prit un de ses mouchoirs et le tendit à la jeune femme, impuissante devant ce si triste spectacle. elle ne savait que faire.

"Mademoiselle... qu'avez vous à pleurer ainsi??"

Sa main se posa sur l'épaule de la jeune femme. elle était impuissante, ne sachant rien de ce qui pouvait bouleverser à ce point cette personne dans ce théâtre. Un mauvais souvenir? Une mauvaise pensée? Des problèmes qui la torturent? Luçy voulait l'aider même si elle ne la connaissait pas.

[HJ: désolée manque d'inspi...]

Diane entendit une douce voix lui parler gentiment et tentant de comprendre son problème.
la jeune fille se reprit et tourna la tête vers la personne qui lui parlait,elle reconnut vaguement un visage qu'elle avait vu à Versailles,elle essuya ses larmes et dit:

Excusez-moi Mademoiselle,je m'était laissée allée à de mauvais souvenirs,je m'appelle Diane de PoitiersDit la jeune fille en s'inclinant légèrement,Je crois que vous vous nommez Lucy de Verveille si je ne m'abuse?
Diane essaya d'essquisser un gracieux sourire,en vain,le souvenir de sa mère la plongeait dans le desarroi.

La jeune fille s'inclina légèrement pour rendre le bonjour à Diane. Puis le fait que la jeune femme connaisse son nom. Etait-elle connue à Versailles? elle en doutait fort car elle n'était pas d'un caractère extravagant et ne se montrait pas aux devants de la scène, nommée Versailles.

"Hm oui c'est bien moi! Comment me connaissez vous?"

La jeune fille était d'une nature curieuse et ne put retenir cette question qui lui brulait les lèvres. Elle ne pouvait pas se retenir... C'était vraiment trop lui demander comme ça. Et d'ailleurs elle préférait détourner la question pour éviter à Diane de penser trop aux malheurs qui l'avaient fait pleurer. Elle détestait voir les personnes pleurer pour des raisons tristes à ce point: cela la rendait quelque peu mal à l'aise et triste elle aussi.

"près d'une fontaine avec une cape?"

La jeune fille fronça ses sourcils finement dessinés puis essaya de cacher sa surprise: ce n'était pas elle qu'elle avait vu mais sa soeur Harmony sans aucun doute. Luçy ne portait jamais de cape mais de belles ombrelles. Ses seules capes étaient réservées pour les voyages.

"hm... je ne me souviens pas je m'en excuse... En avez vous encore un souvenir?"

La jeune fille n'avait aucuns souvenirs de cette jeune femme: peut-être avait-elle tellement changé qu'elle ne la econnaissait plus? Ou alors sa mémoire lui jouait déjà des tours... Non a 18 ans on a encore toute sa tête!! Luçy fronça encore plus ses sourciles, cherchant où elle avait croisé cette jeune femme: mais rien ne lui revenait.

Oh,vous ne vous en rappelez certainement pas,c'était il y a si longtemps et j'étais habillé fort misérablement ,je ne portais aucun bijou puisque j'étais enfin ...

Diane se tut ne sachant quoi dire,que pouvait elle dire de plus?Qu'elle avait été une pauvresse sous la gouverne de son horrible tutrice?Non elle n'y songeait même pas.Percevant sa gêne la jeune fille ne la questionna lui laissant le temps de reprendre le fil de ses pensées.Diane se tut un instant puis dit avec mélancolie:
-Vous savez après la mort de ma mère,j'ai été placée chez une tante éloignée,qui m'a traitée durement,l'arrivée de mon cousin a été un bonheur pour moi,et lorsque vous m'avez vue c'était à cette époque là.
La jeune fille esseya de ne pas replonger dans sa douleur...[

"Et??"

Luçy était d'une nature curieuse: d'ailleurs c'était tous les De Verveille! Une caractéristique si belle de cette famille... x) Elle voyait bien que la jeune femme était gênée de parler et Luçy l'incita à continuer:

"continuez je vous prie..."

Luçy cherchait désespérément... Tante éloignée traitant durement? Mais... Oh!! Luçy s'en rappelait maintenant! La pauvre jeune fille avait été chez sa tante, une femme tyrannique, très autoritaire et sévère. autant dire qu'elle avait eu peur xD!! Oui... Elle ne devait pas être heureuse de parler de ce moment de sa vie, c'était compréhensible...

[absolument pas d'inspi... désolée!]

Tellement dur de vivre ainsi... Luçy n'imaginait pas que sa tante était si sévère que cela.
Et elle? Oui Luçy avait vécu si bien... Mais dans une telle ignorance...
Pourquoi son père lui avait-il caché qu'elle avait une soeur jumelle?
Pourquoi tous ces secrets? De plus il apparaissaient alors que tout le monde devait les croire enfouis au plus profond du monde...
La pauvre Luçy était bien toute chamboulée par ce qui s'était produit peu de temps après qu'elle soit revenue à Versailles...
Pourquoi l'avait-on gardé dans l'ignorance...?

Mis pour l'instant, elle était face à une demoiselle complètement démunie.
Comment l'aider?
Elle ne le savait point. Mais elle devait la réconforter. C'était son devoir.
Et elle détestait voir les gens dans un si mauvais état de pensées.

"Voyons mademoiselle ne tirez pas cette tête là. Ces années d'horreur sont finies, voyez le monde d'un bon côté..."

Diane entendit la jeune femme la réconforter du mieux qu'elle pouvait elle sourit doucement et la rassura:
Ne vous en faites pas je vais bien maintenant,ma vie a changé,beaucoup changé...Maintenant je sais me battre! ajouta t elle avec fierté.

Diane sourit un instant pour essayer de se remémorer ses jours heureux,elle éclata de fou rire en repensant au jour où son père la défia à l'épée,oubliant qu'elle avait eu pour professeur son cousin.

[attention!! 7 lignes!]

La jeune Luçy lui rendit son sourire.
Mais que cachait ce sourire??
Un passé difficile, une enfance gâchée par une tante assez folle pour isoler sa nièce. Alors que son enfance aurait pu être une enfance pleine de rêve comme n'importe quelle petite fille qui rêve au prince charmant, au grand et futur château, à ces beaux carrosses qui la conduiront dans les bals les plus somptueux éclairés de lustres en cristal.
C'est ce qu'avait vécu Luçy. Une enfance baigné par un soleil lumineux, la joie d'être en famille. Le bonheur tout simplement d'une petite fille s'épanouissant lentement telle la reine des roses, la dernière toujours à s'ouvrir complètement.
La jeune femme aurait tellement voulu que toutes les jeunes filles de la Terre aient eu une enfance comme la sienne. Mais cela était-il réellement possible?
En rentrant dans ce que Luçy appelait "La cour des grands", elle avait découvert la dureté du monde...

"J'espère que maintenant vous rattraperez ce passé gâché... Que vous trouverez ce qui vous illumine..."

Ce qui illumine...
A ses mots, Luçy tourna instinctivement la tête vers la scène. Ses pensées folles lui tournaient la tête. Oserait-elle monter sur cette scène? Un jour peut-être...